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Incarner ses valeurs au travail

L’influence de nos perceptions sur nos actions au travail : Une réflexion à partir du livre les 7 habitudes de Stephen Covey

Que voyez vous sur cette image? (Réponse en bas de l’article.)

Dans son ouvrage Les 7 habitudes des gens efficaces, Stephen Covey souligne l’impact des paradigmes – ou perceptions – sur nos comportements. Il explique que nous interprétons les situations non pas de manière objective, mais à travers le filtre de notre vécu, et de nos expériences. Cela explique pourquoi, même si les individus partagent des valeurs universelles comme la justice, le respect, l’honneteté…Leurs réactions dans une même situation peuvent être radicalement différentes.

Un exemple concret : les réactions face à une situation de moquerie

Prenons une situation au travail : un collègue fait une remarque moqueuse en public. Selon leur perception, les individus peuvent réagir de manière très différente :

  1. Ignorer la moquerie par incompréhension – absence de perception
    Une personne peut ne pas percevoir la remarque comme une moquerie. Elle ne saisit ni l’intention ni l’injustice sous-jacente et ne ressent donc aucun besoin de réagir. Cette absence de perception est souvent liée à une certaine naïveté ou à une indifférence émotionnelle face à ce type de situation.
  2. Ressentir l’injustice mais choisir de se taire – perception de l’autre comme une figure d’autorité ou un danger
    Une autre personne pourrait percevoir la moquerie, mais voir l’auteur comme une figure intimidante, presque « un gourou ». En raison d’expériences passées ou de peurs ancrées, elle choisit de ne pas réagir par crainte de représailles. Elle préfère éviter un conflit qu’elle juge risqué pour préserver une forme de sécurité.
  3. Choisir de ne pas répondre par sagesse stratégique – perception de l’autre comme une personne toxique
    Certaines personnes peuvent percevoir l’auteur de la moquerie comme une personne toxique ou négative, dont les provocations visent à semer la discorde. Dans ce cas, elles choisissent de ne pas réagir, considérant qu’ignorer la toxicité est la meilleure manière de s’en protéger. Ce choix reflète une volonté de ne pas alimenter un cercle vicieux.
  4. Rétorquer avec humour ou tact – perception de l’autre comme un joueur rusé
    Une autre approche consiste à percevoir l’auteur comme un joueur ou un filou, quelqu’un qui aime manipuler ou tester les autres. Plutôt que de se laisser déstabiliser, la personne décide de jouer à ce même jeu avec plus de finesse, en retournant la moquerie avec humour ou subtilité. Ce comportement peut neutraliser la tension tout en affirmant sa propre position.
  5. Affronter la situation avec assertivité – perception de l’autre comme une personne de valeurs
    Certaines personnes perçoivent l’auteur de la moquerie comme une personne fondamentalement respectable, mais qui, dans ce cas précis, agit à l’encontre de ses propres valeurs. Elles choisissent alors de confronter l’autre, non pas pour l’humilier, mais pour lui rappeler que son comportement est injuste et nuisible, et ne reflète pas sa vraie nature. Ce type de confrontation peut souvent conduire à une prise de conscience mutuelle.
  6. Réagir de manière excessive – perception de l’autre comme une menace ou une figure malveillante
    Enfin, certaines personnes perçoivent l’auteur de la moquerie comme une entité hostile ou « diabolique », une figure incarnant le mal. Se positionnant comme une victime de cette injustice, elles estiment que la situation nécessite une punition exemplaire. Cela peut conduire à des réactions extrêmes, comme des actes de violence verbale ou physique, motivées par un besoin intense de rétablir leur dignité.

Conclusion : l’importance de comprendre les perceptions au travail

Ces exemples montrent que les différences dans les perceptions influencent profondément nos comportements. Dans un environnement professionnel, cette diversité peut être source de malentendus, mais elle peut aussi devenir une opportunité de mieux se comprendre.

Stephen Covey propose dans son livre des habitudes qui permettent de surmonter ces divergences. L’une des plus puissantes est « Chercher d’abord à comprendre, puis à être compris » (Habitude 5). En prenant le temps d’explorer les paradigmes des autres et en remettant en question nos propres perceptions, nous pouvons transformer les conflits en opportunités de dialogue et construire un environnement de travail plus harmonieux.

Réponse à la question : Votre première perception de l’image était de voir une jeune femme ou bien une vieille dame? Sur la photo on peut voir les deux.

J’espère que cette lecture aura éveillé quelque chose en vous.  Et que vous penserez à ne plus subir vos journées de travail, mais plutôt d’en profiter au maximum pour grandir chaque jour un peu plus sur le plan personnel et professionnel.

Avec mon amour 😊

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